Jean-Christophe Keck, l’un des plus grands spécialiste d’Offenbach, met en parallèle les opérettes en un acte et de courtes œuvres musicales composées à la même époque par Offenbach, pour le plus grand plaisir du public !

Ce n’est pas le premier ouvrage “cannibale” d’Offenbach. Quelques années auparavant celui-ci s’était déjà aventuré dans l’anthropophagie musicale avec Oyayaye ou la reine des îles. Deux ans après, et alors qu’il est maintenant maître à bord de son théâtre des Bouffes-Parisiens, le compositeur réitère dans le genre et avec un grand succès. Il faut dire que l’ouvrage est à la fois désopilant par un sujet aussi grave mais traité avec beaucoup de légèreté, mais aussi saisissant par le contraste entre une musique parfois profonde et sensible, parfois des plus folles. 
Dans une île sauvage où l’on scalpe les ennemis vaincus avant de les dévorer, le chef de la tribu des Gros-Loulous, Vent-du-Soir, reçoit la visite de Lapin-Courageux, roi des Papas-Toutous. Les deux hommes s’entendent bien, car chacun a mangé la femme de l’autre. Vent-du-Soir voudrait donc recevoir convenablement son hôte. Comme la chasse a été infructueuse, Vent-du-Soir décide de sacrifier un jeune étranger nommé Arthur, soupirant de sa fille Atala et coiffeur de son état. Mais malheureusement la fête est gâchée par une “terrible” découverte… 

OPÉRETTE BOUFFE EN 1 ACTE 

Livret de Philippe GILLE

Présentation et direction musicale Jean-Christophe KECK
Piano Diego MINGOLA

Atala Louise PINGEOT
Lapin courageux Dominique DESMONS
Vent du soir Frank THÉZAN
Arthur Charles MESRINE